The promised neverland 1.

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Titre : The promised Nerveland 1.

Auteurs : Kaiu Shirai & Posuka Demizu

Éditeur : Kazé

Date de parution : avril 2018

Nombre de pages : 191 pages illustrées noir et blanc

Résumé : A l’orphelinat Grace Field House, les enfants vivent heureux et sont inconscients. Un jour pourtant, trois des plus âgés des enfants, Emma, Norman et Ray, découvrent ce qu’est réellement cet orphelinat : un centre de production de viande humaine. Dès lors, ils vont tout faire pour s’échapper, en essayant de ne pas succomber à la terreur ou à leur « mère », qui se révèle une redoutable adversaire.

Public : collège-lycée (14 – 17 ans)

Thématiques : enfance, adolescence, horreur, fantastique, science-fiction

L’éditeur a fait énormément de publicité autour de la sortie du premier tome. J’ai fini par l’acheter à la demande des élèves pour le CDI. J’espère qu’il ne sera en une multitude de tomes…

Une chose est certaine, c’est que l’histoire et sa trame de départ est très intéressante. Les auteurs nous placent dans un espace spatio-temporel qui nous est connu, en utilisant une mappemonde et des dates. Nous sommes donc dans un univers familier et le principe de l’orphelinat nous est également connu. On nous place donc 30 ans après 2015, soit en 2045. Le monde a-t-il évolué depuis 2015 ? Apparemment non si l’on se penche sur ces enfants, mais en vrai : oui il a bien évolué, puisque nous sommes mis face à une terrifiante réalité : ces enfants sont de la viande qui va nourrir des sortes de démons. Le cadre de ce scénario est donc dur et atroce et place les personnages dans un cocon qui va, à un moment, exploser et mettre fin à leur existence. Trois des grands orphelins se rendent compte de la supercherie et commencent à prendre conscience qu’ils sont dans une prison dorée et utilisent leurs capacités hors normes pour tenter de s’échapper. Ce scénario débute très bien, le lecteur est en haleine et se pose de multiples questions à la fin de ce premier tome: comment l’humanité en est-elle arrivée là ? La mère supérieure est-elle un ancien morceau de viande ? Les enfants vont-ils réussir à s’échapper ? La sœur va-t-elle réussir son plan machiavélique ? etc… Le processus est donc le bon. Mais va-t-il continuer sur ce rythme et sur cette qualité ? J’espère que cela ne va pas s’étioler et perdre ses attraits au fur et à mesure de la série…

Les graphismes sont sympas et dynamiques, ce qui aide l’œil du lecteur à progresser aisément dans sa lecture. J’ai néanmoins tiqué face à la sœur : c’est quoi cette horreur ? Le design de ce personnage jure avec le reste du manga et brise la lecture à chacune de ses apparitions. Elle est moche, bâclée et immonde. Certes son personnage est détestable mais au même titre que celui de la mère supérieure, qui elle est une femme superbe et dont le dessin est très soigneux, alors pourquoi ce choix…je ne comprend vraiment pas. Le graphisme des démons est très bien élaboré et réfléchi : ils sont là pour nous effrayer et ils sont effrayants.

En bref, un manga sympa à lire, tant par sa qualité scénaristique que par sa qualité graphique. J’espère que tout cela restera au rendez-vous par la suite. Bonne lecture !

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